Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage.

PRÉNOM(S) : Eirlys NOM(S) : Owens ÂGE : 20 ans ORIGINES : galloise SANG : mêlé ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle, aux dernières nouvelles du moins STATUT : célibataire ETUDES/DIPLÔMÉ EN : Cursus Médicomagie MAISON/MÉTIER : Poufsouffle ÉCOLE D'ORIGINE : Poudlard BAGUETTE : baguette en bois de peuplier. Elle mesure 28 cm et contient un cheveu de vélane EPOUVANTARD : le rejet ultime de son père biologique PATRONUS : aigle

QUALITÉS : dicrète, indépendante, à l'écoute
DEFAUTS : naïve (encore), intolérante sur certains sujets, jalouse

Ma vie a très mal commencée. Je ne sais même pas comment il est possible d’avoir une à peu près bonne vie avec tout ce qu’il s’est passé dès mes premiers jours. En fait, il y avait des problèmes avant même ma naissance. Ma mère était destinée à marier un homme d’une famille digne de ce nom. Mon grand-père avait cette envie de garder la lignée pure malgré aucune réelle haine contre les moldu et sang-mêlés. C’était juste une de ses lubies bizarres qu’il avait toujours eu depuis son adolescence. Pour lui, cela voulait dire qu’on était dans la royauté de la communauté sorcière, on avait un petit plus par rapport aux autres. Alors, ma mère avait fini par faire connaissance avec son fiancé obligatoire. Ils s’étaient connectés assez rapidement si bizarre que ça puisse paraître. Ainsi, la veille du mariage, alors qu’ils pensaient être sûrs de finir ensemble pour le reste de leur vie, ils ont décidé de sauter le pas. Ça leur allait plus que bien, jusqu’à ce qu’ils arrivent au moment des vœux dans l’église. A cet instant, mon grand-père décida de parler avant de se réduire au silence à jamais. Il fit comprendre à sa fille que son soi-disant fiancé leur avait menti et qu’il n’était pas considéré comme sang-pur. Elle se sentit tout de suite trahie et partit en furie de l’église, laissant le pauvre jeune homme comme un idiot.

Mon grand-père ne mit pas longtemps à trouver une autre famille ayant un garçon à marier. Il avait assez de contacts pour user de son influence. Ainsi, même pas deux mois plus tard, ma mère se maria avec ce qui deviendra mon père/beau-père. Oui, parce qu’avec cette nuit ensemble, ils avaient légèrement oublié de se protéger étant donné qu’ils n’auraient rien dû faire du tout. Or, lorsqu’on fait quelque chose qu’on ne doit pas faire, on en subit les conséquences, c’est-à-dire ma présence. Je crois qu’ils ont tous essayé de me faire croire que j’étais l’enfant de leur union à eux, mais ils leur devinrent très vite impossible de faire semblant. Ma mère m’en voulait déjà pour lui avoir gâché sa vie et sa jeunesse. Elle ne comptait pas devenir une mère dès le début de son mariage. Elle aurait voulu en profiter encore un peu. J’étais un véritable poids lourd pour elle et un pur rappel constant de la trahison de son ex-fiancé. Surtout que son actuel mari n’avait pas trop aimé cette découverte intrusive dans son couple. Il n’avait pas trop eu le choix étant donné que le divorce n’était pas bien vu mais il le faisait comprendre tous les jours de son mécontentement. Mon grand-père en rajoutait une couche en me considérant comme le déchet irrécupérable de la famille. Il fut vite décidé qu’il fallait un autre enfant, digne de ce nom, pour rattraper ma présence.

Un petit frère fit donc son apparition moins de deux ans après ma naissance. Nos premières années dans la vie sur Terre ne furent pas très compréhensible. Quand on est petit, on ne se rend pas compte des sentiments qui émanent des autres. J’avais forcément ressenti une jalousie face à toute l’attention destiné au minuscule à côté de moi, mais je ne pouvais pas deviner ce qui était normal ou non. C’était ainsi et c’était tout. Je pouvais voir au fur et à mesure des années qu’il avait une éducation plus travaillée que moi, qu’on faisait plus attention à son comportement et à ses connaissances. On ne faisait que m’apprendre le strict nécessaire pour ne pas que je fasse honte à la famille en étant illettrée. Mais après des heures à les harceler pour en apprendre d’avantage, mon infériorité à leurs yeux me fut révélée. On me fit comprendre que mon père n’était pas l’homme de la famille et que je n’étais pas désirée au départ. Je devais juste être assez douée pour ne pas les ridiculiser et sinon rester tranquille dans mon coin. Ce ne devait pas être dit comme ça, mais c’était comme je l’avais pris.

J’eus vraiment du mal à digérer l’information au départ. Je ne savais même pas ce qu’en pensait mon frère. Il était bien trop occupé à se faire éloigner de moi pour avoir une quelconque conversation avec lui. Après cela, plus personne ne fit attention à moi, me laissant entre les mains des femmes s’occupant du manoir. J’appris à me faire discrète dans le manoir. On m’obligea à ne pas laisser tomber, à me lever tous les matins et à continuer à apprendre, quitte à le faire seule. J’appris également à vivre heureuse de moi-même, sans me préoccuper d’eux. Au fond, cela faisait toujours mal d’être considérée comme une intruse, mais je ne pouvais pas changer la réalité. Elles me firent comprendre que je ne pouvais pas baser ma confiance que par rapport à eux, qu’il y avait d’autres personnes ailleurs qui pouvaient m’aimer et m’aider.

Arrivée à Poudlard, je ne pus m’empêcher de ressentir un certain soulagement. C’était un étrange sentiment, surtout à mon âge. Je ne m’en rendis pas compte sur le coup, mais maintenant que j’y repense, ce n’était pas normal pour quelqu’un de ressentir ça par rapport à sa famille. Je ne pris pas la peine de rentrer chez moi pendant les vacances, je n’y étais pas attendue. Je me contentais de vivre ma vie loin de cette ambiance sombre et tendu. J’en profitai autant que je le pouvais pendant l’année scolaire avant de retourner chez moi pendant les grandes vacances. Seulement, les années passaient bien trop vite à son goût. Se retrouver enfin dans un lieu où on se sent bien changeait totalement la conception de la vie. J’y trouvai un véritable bonheur avec mes amis. Je m’étais faite une famille dans ce lieu magique et je comptai bien la garder le plus longtemps possible. Je ne pouvais pas encore me lancer dans la vie adulte à la fin de Poudlard. Je ne savais même pas ce que je voulais faire.

On m’avait pressée dès la cinquième année pour que je choisisse ma voie. J’avais cru entendre l’été mon grand-père dire qu’il voulait me marier avec je ne sais quel homme. Il avait été très clair dans ma tête qu’il en était hors de question. Mais j’avais jusqu’à ma majorité pour trouver une autre alternative. Je faisais en sorte de rester informée sur le sujet tout en faisant mon possible pour trouver une solution. Les professeurs avaient essayé de me présenter quelques métiers pour que je choisisse au mieux mes matières. Finalement, au bout d’un an de réflexion, je finis par partir dans le parcours de médicomage. Je savais que c’était un métier des plus compliqués mais cela me donnait un défi. Et puis, je ne voulais pas revivre le chemin de ma mère, je ne voulais pas être comme elle. Mes deux dernières années à Poudlard furent les plus énergiques et fatigantes. Je faisais mon possible pour être acceptée à l’université. Je me doutais que mon grand-père ne serait pas d’accord, mais si j’y parvenais, je pouvais partir comme je voulais de chez moi. Etant majeur, ils ne pourraient rien me dire. J’étais sûre que ma mère serait soulagée de mon départ.

Lors de mes résultats aux ASPICS, je fus convoquée dans la salle à manger. Tout le monde était présent, même mon frère. J’en fus étonnée. Il n’avait pas vraiment le droit de m’approcher, même lorsqu’il était à Poudlard. Je m’installai en face d’eux et attendis la raison de la convocation. Ils ouvrirent devant moi la lettre de l’école avec mes notes. J’avais tellement envie de la leur arracher des mains. Je ne voyais pas en quoi cela pouvait les intéresser. Je pris pourtant mon mal en patience et observai leurs réactions. Celles-ci furent vite visibles. Ils ne devaient pas s’attendre à des telles notes. Seulement, je ne savais pas si c’était dans le positif ou dans le négatif. J’espérai tellement que ce soit le premier cas. J’avais beaucoup trop travaillé pour que ce soit le contraire. Je me fis vite enguirlandée de ma réussite extraordinaire. En effet, l’école m’avait en même temps envoyé les papiers d’inscription. Mon grand-père les détruisit à l’instant où il les vit. Je le regardai avec de grands yeux. Je ne savais même pas quoi dire. J’entendais des voix en colère partout autour de moi mais je ne voyais que les morceaux de parchemins sur la table. Je me levai et allai les lire. J’étais acceptée ! Je pouvais vivre ma vie sans l’avis de personne : j’étais libre ! Je sortis de la salle et montai dans ma chambre. Je fis mes bagages, pris les quelques minuscules économies que j’avais engrangé durant toutes ses années et sortis de là. Je passai rapidement dans les cuisines pour remercier toutes ces merveilleuses femmes qui m’avaient aidée tout ce temps. Puis je partis de la maison. Ils essayèrent bien entendu de m’en empêcher, mais je ne les laissai pas faire.

Je me retrouvai sur le chemin de traverse et cherchai un petit travail pour l’été. Je ne mis pas longtemps à trouver vu ma motivation nouvelle. Je contactai également l’université pour qu’ils me renvoient un nouveau formulaire d’inscription. Je n’hésitai pas une seule seconde quant à mon parcours : ce serait médicomagie. Mon été fut merveilleux, rempli d’expériences utiles et intéressantes par moment. Seulement, avant la rentrée, je vis mon frère sur l’allée. Il devait sans doute venir acheter de nouvelles fournitures pour l’année à venir. Je dû me cacher rapidement pour ne pas que le reste de la famille me remarque. Bizarrement, il ne me dénonça pas. Je ne savais pas vraiment pourquoi. Je n’avais jamais su définir notre relation, mais je l’en remerciai de tout cœur. Pourtant, la veille de la rentrée, je me demandai encore ce qui avait pu lui passer par la tête pour me protéger. J’aurais bien voulu savoir ce qu’il ressentait, qui il était vraiment. Trop de questions sur lui au moment de commencer une nouvelle vie. Trop d’obstacles à surmonter.

Et c'est quoi ton p'tit nom, ou pseudo ? : venez le deviner Et ton âge ? : 19 ansEt tu nous a trouvés comment ? : en cherchant un peu, on trouve Tu nous trouves beaux, avoues ! : je ne sais pas, j'hésite ^^ Donc tu passeras combien de temps en notre compagnie dans la semaine ? : aha bonne question, selon mes études je diraisSinon, tu as lu le règlement ?! : oui oui Juste, c'est qui sur ton avatar ? : Troian Bellisario Et tu as peut-être un mot à dire avant de rendre la parole ?? : ici  

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