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 STAY JUST A LITTLE BIT MORE (frank)

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Riddikulus
Célébrité: felicity jones
Patronus: un tigre du bengale
Épouvantard : la mère de frank
Alice H. Watson
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Alice H. Watson
MessageSujet: STAY JUST A LITTLE BIT MORE (frank)   STAY JUST A LITTLE BIT MORE (frank) EmptyMar 19 Fév - 18:21

Tu t'assois sur le lit comme si un ressort venait de se débloquer dans ton dos. Machinalement, tu tâtes la place à côté de toi dans le lit. C'est devenu un réflexe. Chaque matin, tu espères que ta main rencontre son torse et, chaque matin, tu es déçue. C'est à nouveau le cas, avec un léger détail de différent néanmoins : les draps sont encore chauds. Un coup d’œil jeté à l'horloge t'apprend qu'à ta grande surprise – tu es habituée à te réveiller tard – il est à peine sept heures. Fébrilement, comme si ta vie en dépendait, tu te jettes hors du lit et te mets à courir en direction de l'entrée, priant pour qu'il ne soit pas encore parti. Tu agrippes la porte juste avant qu'elle ne se ferme et tu l'ouvres en grand pour te retrouver face à un sac prêt à exploser tant il est alourdi de classeurs et de documents universitaires. Tu t'arrêtes net. Tu as peur que ce soit un rêve, alors tu te contentes d'attraper du bout des doigts la manche de sa veste, timidement. Tu n'oses pas le regarder, de peur qu'il se retourne. Tu ne veux pas voir sur son visage cet air que tu ne connais que trop bien, cet air à la fois désolé et agacé, cet air qui signifie qu'il va encore te préférer ses parchemins. « Reste... » La suite est sous-entendue. C'est une supplique, une prière. Reste, me laisse pas toute seule, si tu pars je hurle, je casse tout, je me fous en l'air, si tu pars je meurs. Tu espères qu'il comprendra. Tu l'espères vraiment, parce que tu veux y croire et surtout parce que s'il part maintenant, tu n'es pas sûre d'être toujours là quand il rentrera. Tu te prends à penser à ce qui arriverait si Frank et toi veniez à vous séparer. Tu en serais sans aucun doute effondrée, détruite... Frank est ton pilier dans la vie. Ton repère. D'autres gens comptent pour toi bien sûr. Lily la première. Tu les aimes, mais tu ne sais pas si leur présence suffira à ce que tu puisses te relever. Tu ne te vois pas croiser son regard tous les jours, passer ne serait-ce qu'une heure de cours à ses côtés sans partir en vrille. Disjoncter. Péter les plombs. Peut-être même que tu t'en irais, comme ça, sans crier gare. Tu as toujours voulu voyager, ça te donnerait une bonne excuse. Peut-être que c'est ce qu'il te faut. Un nouveau départ. Une page blanche, toute prête à se remplir de la vie d'une Alice toute neuve. Tu pourrais aller jusqu'à changer de nom, qui sait ? Mais pour le moment tu refuses de perdre espoir. Frank va changer, il le peut, il le doit même. Il ferait tout pour toi, il a juste besoin d'un petit coup de pouce. Un indice de ton désespoir. Tu dois lui faire savoir que tu n'en peux plus, que tu étouffes. Sans lui, ton monde s'écroule. Tu as besoin de sa présence et de son amour pour t'épanouir. Tu n'aurais pas pensé dire ça un jour, mais ton bonheur est corrélatif du sien. S'il part, tu pars. S'il déprime, tu déprimes. S'il meurt, tu meurs. Tes sentiments à son égard ne connaissent pas de limite. Vous formez un tout que rien ni personne ne serait susceptible de défaire, du moins c'est ce que tu te plaisais à penser il y a quelques mois. Depuis les choses ont bien changé. Tu as toujours cru que l'évolution était quelque chose de positif. Pour toi, chaque changement se teintait d'un minimum de bon, même si ce n'était pas forcément évident au premier abord. Tu te rends compte aujourd'hui que tu t'es bien trompée. Comme pour te rassurer, te dire que tout ira bien, tu noues lentement tes bras autour de son torse et tu enfouis ton visage dans son dos. Tu aurais besoin que ce soit lui qui te dise que tout ira bien. Que rien n'a changé et que vous êtes toujours le couple invincible auquel tout le monde croit. Malheureusement en cet instant rien n'est moins sûr, et tu en es consciente. Alors tu t'accroches à son corps puisque c'est la seule chose qui te reste de lui. Tu le serres fort, très fort. De toutes tes forces. Tu aimerais être une statue de pierre que rien ne pourrait ébranler. Mais Alice, douce Alice, tu es bien trop fragile... Si fragile qu'une légère brise suffirait à te réduire en miettes. À disperser ton myocarde aux quatre vents. En vérité, la seule chose qui te protège encore c'est lui, alors tu le supplies. Tu l'intimes de ne pas te laisser seule, vulnérable aux coups du sort. Tu voudrais tant lui dire ce que tu as sur le cœur, mais c'est comme si Peeves s'était immiscé entre vous et te serrait la gorge pour mieux entraver tes cordes vocales. « Steplaît... » C'est tout ce qui sort de ta bouche. Même pas un mot, rien qu'un soupir. Un murmure plein de souffrance et de questions. Une dernière tentative d'attirer son attention avant de t'évaporer dans les méandres de ta solitude.


Dernière édition par Alice H. Watson le Jeu 21 Fév - 10:00, édité 2 fois
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Riddikulus
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Oliver D. Whitewood

Oliver D. Whitewood
MessageSujet: Re: STAY JUST A LITTLE BIT MORE (frank)   STAY JUST A LITTLE BIT MORE (frank) EmptyMer 20 Fév - 14:00

C’était comme l’aiguille d’une horloge, une routine parfaite, un cycle sans fin, une occupation à toute heure, une vie réglée sur du papier à musique dans laquelle il se jetait pour oublier. Il fallait qu’à chaque instant il soit occupé, qu’il travaille, qu’il ai quelque chose en tête pour ne pas que le fantôme du souvenir de son frère ne revienne le hanté. La mort de Neville l’avait touché encore plus qu’il n’osait l’avouer, elle l’avait détruite, soufflant en un instant tout ce qu’il avait construit autour de son frère, cette sorte d’idolâtrie, l’image invisible qu’il en avait, balayée par le rappel de la réalité de la vie. Personne n’était immortel. Même pas Neville.
Frank en avait honte, mais il n’avait pas le courage de faire son deuil d’oublier complètement son frère, d’accepter son décès. Alors il essayait juste de ne pas y penser. Et c’était lâche, couard, indigne d’un gryffondor, il en était conscient mais essayait d’effacer aussi cela.
En plus il en oubliait celle qui était réellement nécessaire à sa vie. Il en oubliait son grand amour, sa future femme, celle qui serait la mère de ses enfants, la moitié de son être. Alice. Et ça aussi, il en était conscient, coupable et il portait cette culpabilité écœurante, lourde, glissante, sur ses épaules comme un poids dont il ne pouvait se détacher.
Et pourtant, n’y avait-il pas une solution ? La plus simple du monde ? Le deuil. Il devait choisir entre un corps mort et enterré et une femme aimante et vivante. Normalement, c’était assez simple non ? Et pourtant…
Alors n’ayant la bravoure de faire ce choix d’une facilité enfantine, il la fuyait, partait et rentrait quand elle formait encore, évitait son regard quand il la croisait, et essayait d’ignorer sa conscience brulante de la souffrance qu’elle ressentait de cette attitude.

Ce matin serait comme les autres. Il allait partir, encore. Chaque fois il prenait un temps pour l’observer dormir, pour se rendre compte à quel point il avait la chance de l’avoir et à quel point il était en train de tout gâcher, avant de fuir encore.
Les livres sans sa sacoche, son petit déjeuner avalé, celui d’Alice près, il commença à sortir, à observer le ciel déjà bas de beau matin, à sentir l’air frai envahir ses poumons, quand il sentit cette pression sur sa chemise, et un « reste », lâché du bout des lèvres.
C’était un murmure, une supplique, une prière dont il devinait la suite, sentant les mots, les pensées, le désespoir d’Alice dans cet ordre qui n’en était pas un.
Il sentit ses petits bras l’entourer, comme une prison de tristesse, un besoin de tendresse, la preuve de l’abandon qu’il lui faisait subir.
Frank baissa la tête, honteux. Il saisit les mains d’Alice dans les siennes en accord avec son dernier murmure, une demande comme enfantine.
Il les tint un instant, savourant la douceur de sa peau, la chaleur de son corps dans son dos, le parfum de ses doux cheveux qui caressaient son cou. Il aurait voulu arrêter le temps, que plus rien ne bouge, que plus rien n’existe, qu’il n’y ait plus qu’eux deux, enlacés.
Doucement il porta les mains d’Alice à ses lèvres et y déposa un, puis deux, puis trois tendres baisers avant de se retourner en face d’elle.
Il pouvait voir son visage, la tristesse qui était peinte dessus, le désespoir dans ces yeux, cette solitude qui l’avait embrassée et qui ne voulait plus la quitter. Il voyait ce qu’il fuyait depuis si longtemps. Et la culpabilité n’avait jamais été aussi lourde.
Devait-il rester. Ou l’embrasser puis lui tourner le dos ? Il faut rester, espèce d’idiot, sinon tu vas la perdre, tu le sais très bien… Oh oui il le savait, il ne le savait que trop bien. Et pourtant…

Ce fut il prit à son tour Alice dans ses bras, passant une main dans la cascade de ses cheveux noirs et il avança avec elle dans la chambre. Il restait. Oui, après tout, le monde ne s’écroulerait pas s’il arrivait en retard, mais son couple oui si il partait.
La porte fermée il déposa doucement un baiser sur le front d’Alice, sur cette peau de pêche au parfum enivrant. Il ne dit rien pendant un moment, profitant encore une fois de l’instant, se rendant plus compte que jamais de la fragilité qu’il avait instauré dans leur relation. Puis la serrant plus encore, se rapprochant de son cœur, de son cœur, il vint déposer un murmure sincère dans le creux de son cou, sa propre supplique pour son oreille, son pardon. « excuse-moi….Je t’aime. »
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Riddikulus
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Épouvantard : la mère de frank
Alice H. Watson
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Alice H. Watson
MessageSujet: Re: STAY JUST A LITTLE BIT MORE (frank)   STAY JUST A LITTLE BIT MORE (frank) EmptyJeu 21 Fév - 11:31

Le temps est comme figé. Tu aimerais que cet instant dure des heures, des jours encore. Pourquoi pas toute la vie ? Tu n'as plus besoin de rien, ni de personne puisqu'il a pris tes petites mains dans les siennes, presque deux fois plus grandes. Tout chez lui donne l'impression qu'il fait le double de ta taille. C'est l'une des nombreuses choses que tu aimes chez lui, tu as l'impression qu'il pourrait te faire disparaître en te prenant dans ses bras. Et disparaître, là, tout de suite, tu ne demandes rien de plus. Tu voudrais bien rester comme ça, seule avec lui, et que vous vous retrouviez tous deux dans une dimension étrangère, une dimension dont vous seriez les seuls habitants. Si on te donnait l'occasion d'effacer tout, tout le monde et pour toujours afin de pouvoir profiter de lui tant que tu en as envie, nul doute que tu la saisirais. Sans hésiter. Malgré tes amis, malgré ta famille. Malgré les gens que tu ne connais pas mais que tu t'efforces de ressentir le plus possible, parce que l'égocentrisme est quelque chose que tu ne connais pas en temps normal. Pourtant en ce moment, tu n'as pas honte de le dire, tu n'en as rien à foutre de la pauvreté. Rien à foutre de la misère ou de la famine des pays défavorisés. Rien à foutre du clochard au coin de la rue, qui tuerait pour dormir ne serait-ce que sur ton plancher. Rien à foutre de la bourgeoise désabusée qui accompagne d'une boîte de somnifères son dernier verre de Chardonnay, histoire de tirer sa révérence avec classe. Rien à foutre de rien, rien à foutre de personne. Le monde entier pourrait crier au voleur, au feu ou même à la bombe nucléaire, tu leur lèverais bien haut ton majeur parce qu'en ce moment les seules choses qui comptent sont la pression chaleureuse qu'opèrent les mains de Frank sur tes poignets et la tendre humidité de ses lèvres sur tes paumes. Tes yeux se sont fermés et ta bouche s'est mise à sourire sans prendre la peine de te demander la permission. C'est comme si ton bonheur était plus grand que toi. Il ne peut pas tenir tout entier dans ton petit corps frêle, alors il se débrouille comme il peut pour sortir. En cet instant précis, tu oublies que trois baisers ça ne veut rien dire, que vos problèmes sont une des choses que tu ne peux pas régler d'un coup de baguette magique. Tu préfères laisser ça de côté, juste le temps de laisser à Frank une chance de te montrer qu'il t'aime autant que toi tu l'aimes, et qu'ensemble vous êtes plus forts, plus forts que tout. Mais quand tu sens son dos se décoller de ta joue, tu ne peux pas t'empêcher d'avoir peur, peur qu'il n'aie finalement décidé de te quitter malgré ton avertissement silencieux. Alors tu lèves la tête comme si tu avais reçu un sortilège de stupéfixion et tu braques sur lui tes yeux grands ouverts, prête à le supplier encore s'il le faut. Tu vois l'indécision dans son regard, et tu te sens blessée. Parce qu'il ne devrait pas se laisser hésiter, parce qu'il ne devrait pas avoir besoin de réfléchir, même une fraction de seconde, pour savoir que quoi qu'il arrive c'est toi qu'il doit choisir. Et tant pis si on te traite d'égoïste.

Une seconde fois, comme piégée par le bien-être que sa présence te procure, tu es rassurée par ses bras. C'est à son tour de t'enlacer, et tu voudrais te perdre dans cette étreinte. Fondre ton corps dans le sien, souder vos êtres pour qu'ils ne fassent plus qu'un. Instantanément, tu le pardonnes de t'avoir si souvent laissée te réveiller seule dans un lit froid. Tu te blottis tout contre lui. Tu as l'impression que tu es redevenu une gosse, que ton cerveau a régressé, alors tu agis comme telle et tu t'accroches à son cou en passant tes jambes autour de sa taille, ta tête bien enfouie dans le creux de son cou avec la sensation grisante de ne pas peser plus lourd qu'une plume. Tu ne veux plus le lâcher, jamais. Tu le laisses fermer la porte et t'emporter avec lui dans la chambre. Il pourrait t'emporter où bon lui semble, tu veux bien aller n'importe où tant qu'il reste avec toi. Tu l'entends te dire qu'il t'aime, et une nouvelle fois tu es submergée par une vague de bonheur, qui relègue ton esprit au second plan pour laisser la parole à ton corps. Lentement, tes jambes toujours croisées dans son dos, tu bascules vers l'arrière et tu plonges ton regard embué dans le sien tandis qu'un large sourire prend place sur ton visage. Tu effleures ses lèvres dans un baiser timide. « Moi aussi je t'aime » que tu lui dis sans réfléchir. « même si t'es un gros con. » C'est vrai que c'est un gros con. Et toi tu es encore plus conne, de croire que tous vos soucis sont partis, envolés, simplement parce qu'il t'a dit qu'il t'aimait. Tu es la reine des connes Alice, tu le sais bien mais tu t'en fiches. Tu préfères profiter de ce moment magique, parfait, et on verra plus tard pour la lucidité.
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