Even though the king is gone, the beat goes on 'n on !

PRÉNOM(S) : Maheut, Nina, Vesper, Caleigh NOM(S) : Folkhart ÂGE : 21 ans ORIGINES : Américaines, née à Washington D.C SANG : mêlé ORIENTATION SEXUELLE : bi, mais doute sérieusement de son intérêt pour les garçons STATUT : célibataire ETUDES : administration magique & histoire de la magie MAISON : gryffindor ÉCOLE D'ORIGINE : Institut de Salem BAGUETTE : bois d'orme,  coeur de crin de licorne, 27cm EPOUVANTARD : les chutes du Niagara PATRONUS : une loutre

QUALITÉS : ambitieuse, perfectionniste, protectrice, passionnée
PATRONUS : orgueilleuse, secrète, bavarde, froide

Miranda releva la tête, un grand sourire sur les lèvres. Elle avait fière allure, dans son costume de Fée Dragée. Malgré ses quarante ans, Miranda défendait fièrement son titre de danseuse étoilé, décerné quinze ans auparavant. Les figures s'enchaînaient, le célèbre pas de deux du ballet Casse Noisette l'emportait loin de Londres, dans l'univers acidulé du Royaume des Délices sur lequel, le temps d'un soir, elle régnait en reine. Elle salua puis, élégamment, rejoignit les coulisses. Essoufflée mais heureuse d'avoir achevé cette partie du ballet qui lui demandait de plus en plus d'énergie et de concentration, la ballerine attrapa une bouteille d'eau et en avala de longues gorgées tout en jetant un coup d'oeil à la caméra qui, des coulisses, balayait la salle. Elle vit alors les visages rayonnants de ses trois enfants et... Son sourire s'effaça rapidement. Ils n'étaient que tous les trois. Une fois de plus, IL n'était pas venu. Une fois de plus, son travail L'avait retenu à Washington. Miranda, il faut saluer, lui murmura Philip, tout fier dans son costume étincelant de Prince Orgeat. Preston n'est pas venu, déduit-il en voyant la tristesse sur le visage de son amie. Miranda fit non de la tête avant d'étaler un immense sourire sur son visage et de prendre Philip par la main, rejoignant la troupe sur scène. Les applaudissements fusèrent et elle savait que là, devant elle, au premier rang derrière l'orchestre, se tenaient Maheut, Gayle et Dan Collins. Les trois enfants de Preston W. Collins, ancien premier ministre de la magie et désormais secrétaire d'Etat.

La porte de la loge s'ouvrit et les trois jeunes gens entrèrent en trombe, se jetant sur leur mère qu'ils couvrirent de baisers. Tu as été merveilleuse, s'exclama Maheut en la prenant dans ses bras. Tu aurais pu faire Clara, tête de strongulot, s'amusa Gayle. Maheut releva la tête vers lui et lui tira la langue. On lui avait en effet proposé le rôle, à tenir auprès de sa mère. Mais la jeune fille avait refusé. Depuis qu'elle avait les capacités pour danser au New York City Ballet, avec sa mère, elles avaient passé un accord. Ne jamais danser ensemble. Dan attrapa sa baguette et, d'un sortilège, Maheut se retrouva avec une couronne de fleurs sur la tête. Les trois jeunes adultes éclatèrent de rire, quand la porte s'ouvrit de nouveau. Le silence tomba aussitôt sur la grande loge où se démaquillait l'Etoile. Miranda se retourna et son sourire revint. Dans l'embrasure de la porte se tenait un homme d'une cinquantaine d'années, vêtu d'un pardessus noir dont l'ouverture laissait dépasser un costume cravate des plus grands couturiers sorciers. Il tenait dans ses bras un énorme bouquet de roses rouges. Quarante-et-unes. L'âge que son épouse allait bientôt fêter. Il s'approcha et se mit à genoux, lui tendant le bouquet. Un sourire radieux illumina le visage de la danseuse qui se leva et l'embrassa. Les trois enfants du couple sortirent de la pièce, se dirigeant vers la salle des costumes. Maheut laissa courir sa main sur le tulle rose perle, un vague sourire sur les lèvres. Elle sortit ses pointes de son petit sac à mains (merci la magie !) et les passa à ses pieds, retirant ses petites ballerines noires laquées. Une fois le ruban passé autour de sa cheville, elle se leva. Deux, trois torsions de cheville et elle se sentit dans son élément. Elle avait grandit entourée par la danse classique, qu'elle pratiquait depuis ses quatre ans. Vas-y, lui murmura son frère. Les spectateurs sont partis depuis longtemps et le théâtre est presque vide. La jeune fille avança sur la scène, fière et droite. Ses bras vinrent se placer naturellement en première position, puis elle esquissa quelques mouvements de jambe. Elle n'était pas en tenu ni suffisamment échauffée pour danser l'une des variations du ballet, mais elle le connaissait par coeur. Chaque pas qu'elle avait vu sa mère répéter pour le rôle de la Fée Dragée, chaque pas qu'elle avait elle-même appris pour le rôle de Clara. Le nombre de fois où le grand salon des Collins avait résonné des accords de Tchaïkovsky... Gayle, Dan et Maheut avaient grandi dans un merveilleux bazar de tulles, rubans, chaussons de danse, pointes, juste-corps et barres de danse. La magie dans leur vie et dans celles de leurs parents n’y avaient rien changé. Sauf peut-être la facilité que cela leur apportait pour se guérir en cas de déchirement musculaire ou de cheville fragilisée par une chute. Ils avaient cet énorme avantage.

La musique emplit le grand théâtre, au ravissement de Maheut qui tourna sur place, les bras grand ouverts autour d’elle. Elle sentit une main se poser sur sa hanche, puis attraper sa main et danser avec elle. Gayle, bien sûr. Il connaissait les pas du Prince Casse-Noisette pour avoir interprété le rôle quelques années auparavant. Le merveilleux ballet tourna à la farce lorsque Dan, vêtu d’un tutu passé par-dessus son costard noir s’avança sur scène en claquant des talons et en se dandinant comme un canard. Les trois jeunes gens éclatèrent de rire et, après s’être courus après, se laissèrent tomber sur le parquet ciré de la scène. Demain c’est la rentrée, murmura Gayle. Demain, on reprend tous les trois la route de Londres. Vous pensez que papa et maman s’en sortiront ? demanda Maheut, inquiète de la situation entre ses parents. Il faudra bien, répondit Dan en lâchant un soupir. J’ai hâte de retourner au Hogwarts College, dit Maheut avec un sourire. Mais cette année, pas question que tu continues à faire le pitre, dit-elle avec sérieux en tournant sa tête vers Dan qui prit un air outré d’être ainsi accusé de faire le mariole. Ils éclatèrent tous trois de rire et se relevèrent, tombant nez à nez avec leurs parents. Miranda et Preston Collins posèrent un regard tendre sur leur progéniture. Ils se tenaient par la main, mais seuls eux deux savaient que cela ne signifiait plus rien. Il n’y aurait pas d’esclandre, ni de divorce. Du moins pas pour le moment. Preston avait une place à tenir et, malgré ses écarts avec sa secrétaire, il savait parfaitement que le protocole imposé par son titre de Secrétaire d’Etat au ministre américain de la Magie lui ordonnait de rester auprès de son épouse légitime. Preston Wilfried Collins provenait d’une famille très ancienne de la haute bourgeoisie sorcière américaine. Ses ancêtres avaient été jugées aux procès de Salem au 17e siècle et à ce titre, leurs descendants s’étaient longtemps cachés, jusqu’à ce qu’une véritable société sorcière se mettent en place au 19e. Dans les contes narrés aux petits héritiers Collins pendant de longues générations, restait latente la haine pour les moldus. Mais Preston avait échappé à cet emprisonnement de l’esprit, grâce à sa mère, une sang-pur aux idéaux ouverts et profondément admirative des moldus. Son épouse, Miranda Hristov, rencontrée à l’Hogwarts College, provenait d’une famille aisée de la banlieue de Saint-Pétersbourg et avait fait ses études à Durmstrang. Ils s’étaient rapidement aimés et Miranda avait tourné la tête les années suivantes sur les frasques de celui qui devint rapidement son mari. Ils s’installèrent à Washington, où Preston trouva un poste au ministère, gravissant rapidement les échelons. Et les rendez-vous secrets avaient commencé à l’aube de ses quarante ans. La secrétaire, une charmante demoiselle brune aux atouts certains lui fit rapidement tourner la tête, lui laissant croire qu’il était un homme puissant, incroyable et désirable. Il en oubliât son devoir d’époux et de père. Il ne vint plus la voir danser comme il en avait pris l’habitude. Et lorsque Miranda le vit franchir le pas de sa loge ce soir-là, les bras chargés de roses, elles sût. Elle sût que c’en était fini. Que dès qu’ils seraient rentrés, ils feraient chambre à part jusqu’à ce qu’ils prennent la décision de divorcer.

La famille monta dans le taxi qui les amena à l'hôtel. Ils logeaient dans un 5 étoiles, ayant besoin d'une bonne nuit avant de rejoindre Washington pour y faire leurs bagages et reprendre l'avion pour l'Angleterre. Assis sur les fauteuils dans l'une des salles d'embarquement de Kennedy Airport, Maheut repensa à ses années à l'Institut de Salem. Elle se souvenait encore du premier jour, celui où, du haut de ses onze ans, elle avait croisé le regard du beau et mystérieux Yuri, installé à la table des troisièmes années. Les trois années suivantes n'avaient été qu'une suite de malheureuses tentatives d'attirer son attention. Et puis lorsque Maheut avait eu quatorze ans, il avait parut se rendre compte de son existence. Ses beaux yeux sombres s'étaient enfin posés sur elle et l'avaient faîte fondre. Maheut n'avait pas beaucoup de caractère, à cette époque. Elle n'était qu'une fille de plus dans la masse, fade et sans envergure. Des rêves pleins la tête, mais pas l'envie ni les capacités de les réaliser. Et puis Yuri avait tout changé. Il lui avait donné confiance en elle, lui avait fait comprendre que personne ne pouvait la faire se sentir inférieure. Avec son port de danseuse, elle pouvait voler au-dessus de la foule et devenir reine. Il l'avait accompagnée à toutes les répétitions, avait assisté à toutes les représentations, l'avait rejointe tous les soirs dans sa loge. Et puis il avait quitté l'Institut de Salem. Ils s'étaient promis l'absolu, l'avenir, tout. Elle n'eut plus aucune nouvelle et aujourd'hui encore, elle ignore ce qu'elle est devenu. Mais elle ne se laissa pas abattre. Il avait fait d'elle une autre personne et peu importe ce qu'il était advenu de lui, elle allait continuer à avancer. L'été précédant son entrée à l'université magique de Londres, elle prit des cours de danse intensifs. Elle avait trouvé un moyen de les continuer pendant sa scolarité à Salem et craignait de ne pouvoir le faire à Londres. Le grand jour arriva et elle franchit les portes de l’université, ses chaussons de danse et ses juste-corps dans sa malle gravée à ses initiales. Et puis, au détour d’un couloir, un autre regard sombre et plein de fougue, de mystère ; un autre appel vers l’inconnu. Sirius Black. Mais elle ne se laissa pas emporter, se plongeant à corps perdu dans la danse. Il vint un soir la voir répéter dans le studio de danse classique où elle s’inscrivit. Ils échangèrent leur premier baiser et firent leur première fois sur le parquet du studio. Le lendemain matin, elle comprit en se retrouvant seule qu’elle n’était rien de plus qu’une fille sur le tableau de chasse de ce vautour dont on ne tarderait pas à lui conter les conquêtes lors de sa scolarité à Poudlard. Heureusement, elle trouva un ami très proche en la personne de James Potter et rencontra Zéphir McLagiann. Aussi fier d’être homosexuel qu’un paon pouvait l’être de sa fourrure, le jeune héritier né-moldu d’une fabrique de bière écossaise devint rapidement inséparable de la petite brune. Et lorsque Maheut vit un jeune homme traverser le hall de l’aéroport, très droit et maniéré, elle pensa à son ami avec un sourire.

Et c'est quoi ton p'tit nom, ou pseudo ? : EmmyEt ton âge ? Parce qu'on est ouvert de 9 à 99 ans ! : 20 balais ! Et tu nous a trouvés comment ? : mouahaha, je t'ai (en partie) donné la vie    Tu nous trouves beaux, avoues ! : merveilleux *_* Donc tu passeras combien de temps en notre compagnie dans la semaine ? : 7/7j Sinon, tu as lu le règlement ?! : off course nounours, c'moi qui l'ai mis en forme ! Et tu as peut-être un mot à dire avant de rendre la parole ?? : PRINGLES.