if what they say is nothing lasts forever, then what makes love the exception ?

PRÉNOM(S) : ALICE HESTER NOM(S) : WATSON ÂGE : 22 Y.O. ORIGINES : BRITANNIQUES SANG : PUR ORIENTATION SEXUELLE : HETEROSEXUELLE STATUT : FIANCEE A FRANKFUCKINGHOTLONDUBAT ETUDES : POTIONS&SORTILEGES (4EME ANNEE) MAISON : GRYFFONDOR ÉCOLE D'ORIGINE : POUDLARD BAGUETTE : 24CM, BOIS DE ROSE, VENTRICULE DE DRAGON EPOUVANTARD : SA FUTURE BELLE-MERE, MRS LONDUBAT PATRONUS : UN TIGRE DU BENGALE

C'est un rayon de soleil qui te réveille en se glissant contre ta joue. Tu clignes des yeux une fois, deux fois. Avec un faible grognement, tu te mets sur le côté comme si tu allais pouvoir échapper à la lumière en tournant simplement le dos à la fenêtre. Ces jours-ci, tu n'as pas envie de te lever le matin. Tu sais que tu vas devoir affronter le monde. Sourire à tes amis. Dire que tout va bien. Faire semblant, encore et encore et encore. Tu en as assez de cette comédie. Pourtant, tu sais bien que tu n'as pas le choix, que tu dois prendre sur toi. Tu refuses de te plaindre. Tu te rappelles avec nostalgie ton enfance à Daresbury dans le Cheshire. Tu te rappelles les champs à perte de vue. La pluie, souvent. Les après-midi passés à courir pieds nus, et tant pis si on se fait mal. Ta grande sœur qui te taquine beaucoup, mais qui t'aimes plus que tout, tu le sais. Et pourtant aujourd'hui, tu ne la vois presque plus. Vos centres d'intérêt, peu à peu, ont divergé. Le temps et la distance ont fait le reste. Tu aimerais tellement pouvoir revenir à ces jours merveilleux où tout était beau et simple. Où l'on ne se posait pas de question sur l'avenir ou sur les apparences. Où la joie de vivre était le maître mot.

Refusant de t'apitoyer sur ton sort, tu fais voler les draps avec rage et t'assieds sur le lit. Dans l'appartement où tu vis en compagnie de Frank, seuls quelques cartons ont été défaits pour l'instant. Tu as dit que tu en déballerai quelques uns aujourd'hui, mais tu ne sais pas si tu en auras le courage. Sortir tes affaires voudrait dire que tu t'installes, durablement, et à vrai dire tu n'as jamais eu autant de doutes à propos de ce que tu veux. Tout se passait bien, pourtant, jusqu'à il y a quelques mois. Et puis, au fur et à mesure, il est devenu... différent. Il n'a rien fait de mal à proprement parler. Du moins pas directement. Seulement, tu as l'impression que parfois c'est avec son relevé de notes qu'il s'est fiancé. Sa carrière et son ambition ont toujours été des choses importantes pour lui, tu le sais et tu le respectes. Mais dernièrement, c'est devenu excessif. Limite flippant. La raison, tu la connais, et c'est bien pour ça que tu n'oses rien lui reprocher. C'était l'année dernière. Vous rentriez en troisième année à Hogwarts College, et tout allait pour le mieux. Lily, James et tous les autres avaient tous obtenus leurs ASPICs, certains avec plus de difficultés que d'autres, mais ils étaient tous là. Au début, ce fut parfait. Ton couple, tes amis, ta famille... Rien ne laissait présager ce que vous alliez devoir endurer. 1979 fut une rude année pour vous tous. Lily et James se séparèrent. Tahlia – ta sœur – s'éloigna de plus en plus, pour finalement ne plus donner aucune nouvelle. Mais le pire était encore à venir. Au beau milieu de l'année, alors même que tu te disais qu'enfin, les choses allaient peut-être se calmer, Neville est mort. Comme ça. Le frère de Frank est mort sans prévenir. Et, rien d'étonnant, ça a bouleversé ce dernier. Il s'est enfermé dans ses révisions, dans son travail, pour se concentrer sur autre chose. Tu comprends ce réflexe qu'il a eu, tu n'as rien dit d'ailleurs. Tu aurais peut-être dû. Tu l'as laissé s'effacer, petit à petit, sous les montagnes de boulot qu'il se mettait lui-même sur le dos au détriment de votre couple. Alors tu t'es dit que s'engager, c'était la meilleure façon de lui faire voir que tu seras là pour lui, quoi qu'il arrive. Que tu ne le laisseras pas tomber. Et ça a marché. Du moins, c'est ce que tu te forces à croire. Vous avez pris une chambre double au début de cette année. C'est toi qui lui as fait ta demande, comme dans les histoires d'amour modernes qui se veulent originales. A présent, tu te demandes si tu as fait le bon choix.

Tu te lèves précipitamment, manquant de t'étaler sur le plancher en faisant faire trop d'efforts à tes jambes encore engourdies. Tu refuses de penser que tu as fait une erreur en venant ici. D'ailleurs, les choses se sont vraiment arrangées, même si Frank passe toujours le plus clair de son temps à la bibliothèque universitaire. Il doit sûrement y être en ce moment. Tu as pris l'habitude de te réveiller seule, le matin. Il part le plus tôt possible avant le début des cours pour relire ses notes et en ajouter de nouvelles. Toi, tu ne le remarques même pas. Tu as le sommeil lourd, tu l'as toujours eu. Et puis, tu sais qu'il fait aussi ça pour être seul. Tu lui as demandé une fois si ça le dérangeait que tu l'accompagnes. Il t'a dit que non. Tu l'as cru. Tu as toujours été trop naïve. Mais cette fois, tu n'as pas eu besoin de grand chose pour voir ton erreur : il était grognon, comme quand il n'y a plus de café le lendemain d'une grosse cuite. Tu as vite compris que c'était ta présence qui le mettait de mauvaise humeur, alors tu as trouvé un prétexte, tu as souri en disant que tout allait bien, tu l'as embrassé avec tendresse et tu es partie te dégourdir les jambes en attendant l'heure de ton premier cours. Tu ne lui en veux pas. Tu sais que ce qu'il vit est dur, tu aimerais juste que ton futur mari te confie un peu ses peines. Il suffirait d'un mot de sa part pour que tu lui prêtes ton épaule et une oreille attentive. Tu es douée pour écouter les gens, tu l'as toujours été. Beaucoup moins quand il s'agit de parler de toi. Demander de l'aide aux autres t'est désagréable, tu ne veux pas avoir l'air de te plaindre. Tu es consciente que, globalement, tu as de la chance. D'avoir tes deux parents, ton homme, tes amis, assez d'argent pour vivre confortablement dans les standards d'une étudiante lambda, un toit au-dessus de ta tête... Mais est-ce ta faute si tu as besoin d'un peu plus pour être heureuse ? Ce que tu cherches, ce n'est pas le confort, c'est la passion. L'aventure. C'est peut-être pour ça que tu t'impliques tant dans les grands débats du monde sorcier ou que tu es toujours celle qui lance des idées farfelues de destinations de vacances. C'est peut-être aussi pour ça que tu bois jusqu'au black-out quand tu sors le soir. L'ivresse a quelque chose de grisant. Ça te donne des ailes. Tu te sens capable des pires folies et ça te met en liesse.

Tu regardes l'heure sur ta montre. Huit heures douze. Tu as trois quarts d'heure pour te préparer. C'est plus qu'il n'en faut, considérant que l'appartement que tu occupes avec Frank est au beau milieu du campus. En tant que préfets de Gryffondor, il est normal que vous gardiez un œil sur les internes plus jeunes. Tu culpabilises un peu d'avoir emménagé ici en sachant que Lily et toi étiez censées partir en colocation cette année, surtout qu'après sa rupture avec James elle a plus que jamais besoin de toi. Tu sens bien qu'elle te parle moins qu'avant ces derniers temps. Pas beaucoup, juste assez pour que tu le remarques. Tu ne lui en veux pas, bien sûr, même si tu n'aurais pas cru que quelque chose d'aussi anodin qu'une colocation avortée puisse se mettre entre vous. Mais tu lui fais confiance, les choses se passeront bien. Le lien que vous entretenez est trop fort pour être rompu par de telles circonstances. Et puis tu te dis que Frank avait besoin de toi. Tu ne pouvais pas décemment le laisser faire son deuil tout seul. Tu enfiles une de ses chemises, beaucoup trop grande pour toi, par dessus tes sous-vêtements et tu te diriges vers la cuisine. Le rang de préfet a quelques avantages que tu ne peux nier ; une salle de bains et une cuisine indépendantes, beaucoup plus de place et surtout, un petit balcon. La cité universitaire, contrairement au reste de Hogwarts College, n'est pas dissimulée dans les sous-sols de la ville. Tu n'imaginerais pas, d'ailleurs, vivre sous terre toute l'année. Ton enfance passée à la campagne au beau milieu des champs t'a conféré un amour du grand air que tu ne peux refouler. Alors pour toi, ce balcon, c'est comme une renaissance. Tu te prépares un thé – amandes et épices, ton préféré – et tu vas t'asseoir sur la terrasse en suspension au-dessus de la capitale. Au passage, tu t'es pris une cigarette que tu allumes maintenant à l'aide de ta baguette magique. Fumer te détend. C'est rare, mais ça t'arrive. Après tout, ce n'est qu'un vice mineur. Ces derniers temps pourtant, ta consommation de nicotine a augmenté. Imperceptiblement, mais assez pour que toi, tu le remarques. Tu plisses les yeux face au soleil froid qui s'offre à Londres en ce matin d'hiver. Un frisson parcourt tes jambes nues. Ça ne te dérange pas. Le froid a toujours été une sensation très agréable à tes yeux. De toute manière, tu as ton thé pour te réchauffer. Tu sens le liquide brûlant couler dans ta gorge, comme pour laver les pensées tristes qui te laissaient dans la bouche un goût désagréable quelques minutes plus tôt. C'est peut-être aussi la cigarette, ou le soleil, qui sait ? Ça n'a pas vraiment d'importance, tant que tu chasses ces idées noires au moins pour la journée. Lentement mais sûrement, tu enfiles ton masque quotidien. Celui d'Alice, la douce et pétillante Alice, celle qui n'a pas la langue dans sa poche mais n'irait jamais dire du mal d'autrui gratuitement, celle qui s'occupe des autres, qui chérit ses amis comme s'ils étaient ses enfants. Et au plus profond de toi, malgré ton sourire serein, tu ne peux t'empêcher de penser tout bas ce mot qui te correspond si bien, mais que tu tais car tu refuses de te montrer faible devant ceux qui comptent sur toi. Ce mot si simple, si petit, qui s'insinue peu à peu dans les moindres recoins de ton cerveau. Ces trois syllabes à la fois futiles et dévastatrices.

Menteuse.

Et c'est quoi ton p'tit nom, ou pseudo ? : joachim/simba (mais la plupart ici me reconnaîtront en tant que le grand, le beau, l'unique, le magnifique, le dieu jer ) Et ton âge ? Parce qu'on est ouvert de 9 à 99 ans ! : 18 Et tu nous a trouvés comment ? : vous m'avez donné l'adresse Tu nous trouves beaux, avoues ! : j'ai un peu de mal avec le header j'avoue, mais tout le reste est vraiment super, surtout compte tenu du temps record dans lequel vous avez fait tout ça ! Donc tu passeras combien de temps en notre compagnie dans la semaine ? : en temps normal au moins une fois par jour et je tâcherai de pondre au moins un rp par semaine (mais en général ce sera plus, enfin j'espère) mais bon j'ai une vie, aussi, donc je sais pas vraiment. Sinon, tu as lu le règlement ?! : c'est contraire à ma religion. Et tu as peut-être un mot à dire avant de rendre la parole ?? : la fiche avancera sûrement un peu lentement (je vous demanderai même probablement un délai supplémentaire à la fin de la semaine) puisque je ne suis pas chez moi ce week end toussa toussa. et sinon, ben, j'ai hâte de jouer de nouveau avec vous, voilà !

Bienvenue à toi sur Draco Dormiens ! Ta fiche est donc validée, ce qui veut dire que tu as la grande chance (si si) de pouvoir rp avec nous ! Voici la Carte du Maraudeur ! elle t'aidera à t'orienter sur le forum au début ! N'oublie pas d'aller recenser ton avatar et d'ouvrir ta fiche de liens !.
En tout cas, nous sommes très heureux de t'avoir parmi nous <3

Commentaire personnel: Omondieu ! Tu sais que t'as faillis me faire pleurer tranche de lard ! J'aime tellement ta fiche *_*Aliiiice <3 Et putain, j'suis qu'un con, ma pauve chérie <3