C’était le début du printemps ! Enfin ! Lily avait attendu ce moment depuis tellement de temps. La chaleur du soleil qui brûle la peau privée de soleil depuis des mois, l’odeur de l’herbe coupée et le chant des oiseaux. Elle avait pu ressortir ses lunettes de soleils et ses petits débardeurs de ses placards. Elle était heureuse.
C’était le week-end, il était environ 16h et le soleil brillait agréablement diffusant sa chaleur dans les rues encombrées de la ville. Lily portait un pantalon kaki, une tunique blanche a manche 3/4, une ceinture dorée et des ballerines de la même couleur. Ses cheveux étaient lâchés sur ses épaules et épousaient la forme de ses épaules en suivant le rythme de ses pas sur le sol. Elle se dirigeait vers un petit café qu’elle avait découvert lors de ses virées toute seule dans la ville à la recherche d’un lieu où elle pourrait réfléchir sans tomber sur quelqu’un qu’elle connaissait mais aujourd’hui elle allait retrouver Claire. Le café se trouvait dans une petite impasse à l’écart de la vie animée de la capitale. Elle tourna et entra dans son repère.

L’endroit était petit, il sentait un mélange de café et de cannelle que la rouquine adorait. Les tables s’éparpillaient autour d’un bar central en arc de cercle. Tout était en vieux bois et ça ressemblait un peu à la cabane à bateaux de Poudlard. Sa place préférée était dans un petit renfoncement à l’abri des regards. Il y avait là une fenêtre qui donnait sur une cour intérieure où l’été les barmans mettaient des tables pour prendre le thé. La deuxième chose que Lily adorait dans cet endroit c’était que souvent des gens montaient sur l’estrade pour réciter de la poésie ou lire un passage de roman. Aujourd’hui elle avait décidé de montrer l’endroit à son amie, sa confidente.

Quand elle franchit la porte, le serveur lui adressa un sourire. Les gens qui venaient ici étaient des habitués ainsi rapidement il connaissait tout le monde. Elle s’installa à sa place et ouvrit un livre d’Oscar Wilde. Le barman lui apporta un thé aux fruits rouges et à la rose, celui qu’elle prenait toujours. Ici elle avait le sentiment d’être chez elle comme si elle avait trouvé l’équivalent moldu de Poudlard. Elle guettait d’un œil la porte en espérant apercevoir Claire arriver rapidement. Elle avait besoin de lui parler en ce moment. Avec Alice qui s’éloignait peu à peu d’elle pour passer plus de temps avec Franck elle avait besoin de se confier à quelqu’un.

Claire était une personne que Lily aimait par-dessus tout. Sa douceur, sa gentillesse et sa générosité était tout ce que Lily aimait chez quelqu’un. La serdaigle répondait à tous ces critères et elle avait toujours été là pour la rousse qui lui rendait bien cette amitié sincère. La porte s’ouvrit enfin sur la jeune femme et Lily se pencha pour qu’elle puisse l’apercevoir cachée dans son « domaine ».
La beauté de Claire la rendait un peu jaloux, ses longs cheveux chocolat et son visage qui forçait à la confiance. Miss Evans n’était pas laide loin de là, mais elle trouvait chez la serdaigle quelque chose qui lui donnait envie de lui ressembler un peu plus. Elle émanait la douceur et une certaine chaleur qui poussait les gens à aller vers elle. Elle la regarda et lui adressa un sourire immense quand elle vint occuper la place en face d’elle. Elle ferma son livre et le posa sur la table. Le portrait de Dorian Gray pourrait attendre encore quelques heures avant d’être terminé.

« Tu vas bien ? J’ai eut peur que tu ne trouves pas. C’est très… comment dire ? Il faut limite se perdre pour le trouver. »

Lily avait besoin de parler de Severus à Claire mais elle ne lui avait pas encore avouée la raison pour laquelle elle lui avait demandé de venir. Depuis quelques temps la gryffondor sentait son cœur balancer entre deux mondes. Celui où James était encore un peu là quelque pars et celui où Severus peu à peu prenait sa place confortable. Et pourtant les deux lui paraissait bien mais celui du serpentard un peu plus confortable peut-être. Lily retrouvait son enfance dans les yeux du vert même si les années l’avaient changé. Elle ignorait encore si ce fut en bien ou en mal mais elle avait du mal à nier que son cœur ne battait pas la chamade quand elle le voyait et que la tristesse l’envahissait quand leurs conversations se terminaient.

« Je voulais te parler de Severus en fait. C’est pour ça que je t’ai fais venir ici »

Lily savait très bien ce que Claire pensait. Elle avait toujours cru que le serpentard et la gryffondor finiraient par former un couple car ils étaient faits pour être ensemble comme Lily pendait fermement que la serdaigle était faite pour sortir avec Xenophilius, même si elle voulait le nier. De son côté Lily elle faisait tout pour nier que Severus ne provoquait pas la panique dans son cerveau. Miss Evans s’amusait à penser que sa tête se divisait comme un siège d’entreprise contrôlait par des minis elle-même qui prenait peur dès que l’information Severus franchissait ses pensées. Elle les imaginer courir dans tous les sens cherchant la solution. Comme si le serpentard était une dose de drogue très puissante. Pourtant, il y avait une chose qu’elle ne pouvait nier. Ce sentiment elle ne l’avait jamais ressentit aussi fort pour James. Sa peau la brûlait encore à l’endroit où Severus l’avait effleuré la dernière fois. La lave avait coulait quand leurs doigts c’étaient frôlés. Claire avait-elle raison ? Etait-elle vraiment amoureuse de lui ?

« Quand je suis avec lui j’ai l’impression que quelque chose brûle en moi. Je te vois venir par contre ! Ne me dis pas que c’est parce que je suis amoureuse sinon je t’assomme avec Oscar Wilde ! »